Lonnie Smith
Afro-Desia

It’s one of the best kept secrets of the Indonesian archipelago. Hidden away on a pop album inspired by The Police, lies ‘Licik’, a deep vocoder funk workout lasting over nine minutes. It’s the first recorded Indonesian song to use the vocoder in such a way.‘Licik’ is a hauntingly unique track and a testament to the quality of some of the best music the archipelago has to offer. Friends 82, consisting of Delly Rollies, Norman Rachman and the vocoder wizard Harry Sabar, wrote and recorded the track on the spot back in 1981. The B-side pays tribute to the original song, with a re-contextualisation of the original by Jakarta-born, Bali-based multi-instrumentalist Dea Barandana.Fully licensed from the songwriter and living legend Harry Sabar, Jiwa Jiwa seeks to offer a platform and hub to build bridges and connect natives of the archipelago and its diaspora around the world, across different generations. Focusing on the music and creating contemporary projects through a variety of disciplines.The record comes in a custom die cut sleeve with printed inner sleeve and a four page insert with extensive liner notes and photos.

Hormis Rachid Taha qui s’était permis quelques incursions sur les landes foisonnantes et vibrantes de la techno, aucun chanteur raï autre que Cheb Malik ne s’est aventuré sur ce terrain connu pour son effusion abondante de son. En janvier 1986, bon nombre d’idoles du raï se sont pointées à Bobigny lors d’un festival historique et fondateur. Au milieu des spectateurs, le jeune homme vêtu de cuir noir, qui allait assurer la sécurité des concerts de nombreuses stars avant d’en devenir lui-même une, se frottait les yeux non pas éblouis, mais embués par une nostalgie qui était restée ce qu’elle a toujours été. Alors, lui dont la tête est emplie de sons chaudement recommandés par les meilleurs DJs entreprend, un brin provocateur, de se poster à l’avant-garde avec un nouveau concept baptisé « After Raï » qui synthétise à la fois le miel du passé le plus précieux et une audace créatrice proche de l’incontrôlable. Il s’agit là d’un baume bâti en éprouvette-studio à base d’un mix de mélopées et de lyrics arabisants, une sorte d’« Arabeat », et de modernité arrogante crachée par des samplers, des tourneries électroniques, des basses rugissantes et des guitares sonnant house. L’apothéose en sera une reprise magistrale du Shaft d’Isaac Hayes qui avait semé le feu sur les dancefloor de Paris, Londres, Ibiza ou New York dont le retentissement international doit beaucoup à sa figuration sur une compil’ « Paris Dernière » concoctée par Béatrice Ardisson, ainsi que sur l’emblématique série « Buddha Bar » de Claude Challe.Alors, on danse ?

Kendra Morris, l’artiste de Brooklyn, est de retour avec son cinquième album, intitulé I Am What I’m Waiting For, sur Colemine/Karma Chief Records. Co-écrit et produit par Torbitt Schwartz (Run The Jewels, Killer Mike, Rubble Kings, Chin Chin), cet album est le plus personnel de Kendra à ce jour. De bout en bout, I Am What I’m Waiting For est sincère. C’est une nouvelle approche d’un son intemporel, et Kendra y respire la puissance. Que vous soyez un auditeur de longue date ou que vous commenciez à peine à explorer le monde fantaisiste de Kendra Morris, les paroles touchantes et les sonorités soul modernes de I Am What I’m Waiting For feront de vous un fan. Pour les fans de Lady Wray, Amy Winehouse, Run The Jewels, Alice Russell, Sharon Jones, MF Doom, Little Shalimar.